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Centre intégré universitaire de santé
et de services sociaux de l'Est-de-l'Île-de-Montréal

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Actualités

Un jeune chercheur à garder à l’œil!

Section santé mentale, dépendance et itinérance

Le 21 novembre dernier, Mike Sapieha, chercheur en ophtalmologie à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en biologie cellulaire de la rétine, a reçu le prix de soutien Joe-Doupe qui récompense un chercheur «débutant».

En 2015,  il a déjà reçu le prix André-Dupont, qui est remis annuellement à un jeune chercheur pour l’excellence de ses travaux dans le domaine de la recherche biomédicale.

Nous avons ici deux illustrations du vieil adage voulant que la valeur n’attende pas le nombre des années, un dicton qui semble taillé sur mesure pour Mike Sapieha. Spécialiste des maladies neurovasculaires de l’œil, Mike Sapieha est titulaire d’un doctorat de l’Université de Montréal. Il a ensuite effectué deux postdoctorats en biologie vasculaire, l’un à l’Université McGill et l’autre à l’école de médecine de l’Université Harvard. Après avoir intégré le Centre de recherche de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont (CR-HMR), où il a mis en place une équipe spécialisée en santé de la vision, le Dr Sapieha a été nommé directeur de l’unité de recherche des maladies neurovasculaires oculaires du CH-HMR.

Passionné dès son plus jeune âge par les sciences, Mike s’attache aujourd’hui avec ses collaborateurs à tenter d’élucider les causes de maladies vasculaires de la rétine telles que la rétinopathie diabétique et la dégénérescence maculaire liée à l’âge, des désordres qui représentent les principales causes de perte de vision dans les pays développés.

Arrivé au Québec à l’âge de 4 ans, il a tout d’abord exercé en recherche dans l’industrie pharmaceutique, mettant au point des médicaments contre le cancer. C’est dans ce contexte qu’il a cultivé un vif intérêt pour la thérapie génique. L’œil se prêtant tout particulièrement à la recherche dans ces sphères, c’est tout naturellement qu’il a fait de l’ophtalmologie son terrain de jeu scientifique. Aujourd’hui, cependant, s’éloignant quelque peu de la thérapie génique, il décortique l’impact du métabolisme des neurones sur les vaisseaux sanguins oculaires, avec des résultats plus que probants. Il a d’ailleurs réalisé deux découvertes importantes qui ont fait l’objet d’articles publiés dans la prestigieuse revue Cell Metabolism en 2013. À terme, les travaux de Dr Sapieha contribueront à ralentir l’évolution des rétinopathies, ces terribles affections de l’œil qui touchent une forte proportion de notre population vieillissante, et pourraient se décliner en une meilleure compréhension d’autres maladies de la rétine comme la rétinopathie du prématuré et la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), entre autres.